Je ne connaissais pas la BPCO
Jacques fume depuis plus de 30 ans. Il a toujours considéré que tousser et expectorer était normal pour un fumeur...
Peur du cancer, pas de la BPCOJe fume depuis que j'ai dix-sept ans. A l'époque, on savait bien que ce n'était pas très bon, mais on n'était pas informé comme aujourd'hui. Je ne suis pas un "gros
fumeur", mais disons que je suis un fumeur au long cours. J'ai essayé plusieurs fois d'arrêter, à la naissance de mes fils, pour mes 40 ans, mais sans succès. Malgré tout, j'ai toujours redouté d'attraper un cancer à cause de la cigarette. Mais la
BPCO, je ne connaissais tout simplement pas.
L'adieu à la cigaretteIl y a six mois, en voyant que je toussais beaucoup, mon médecin m'a envoyé faire une spirométrie. On m'a diagnostiqué une BPCO débutante. Je suis tombé de haut. J'ai immédiatement su que cette fois j'arrêterais vraiment de fumer. Je ne tiens pas à aggraver mon cas... Bien sûr, je me suis fait aider par mon médecin car seul, surtout quand on vient de vous annoncer la maladie et que vous angoissez, c'est vraiment trop dur... Pour le moment, j'arrive à préserver mon quotidien, mais je sais que je ne retrouverai jamais totalement la santé. Du coup, je suis devenu le chantre de la lutte anti-tabac.
Ma tante est décédée des suites d'une BPCO
Sophie a vu sa tante succomber à une insuffisance respiratoire. Elle a décidé d'arrêter de fumer.
Insuffisance respiratoire suite à une BPCOJe fumais depuis mon adolescence et je ne comptais pas vraiment m'arrêter. Dans ma famille et parmi mes amis, il y a de nombreux fumeurs et peu de malades. Alors, je ne me faisais pas trop de soucis. Mais l'année dernière, ma tante, qui avait 60 ans, a succombé à une
insuffisance respiratoire, conséquence de sa
BPCO. Ma tante était une très grosse fumeuse. Elle a lutté contre la maladie pendant des années. Je crois que les derniers temps ont été particulièrement difficiles car elle ne pouvait plus vivre sans ses bonbonnes d'oxygène.
Arrêter mais pas seulePeu après sa disparition, j'ai décidé d'arrêter de fumer. Je crois que ça a été un déclic. Je me suis adressée à un centre spécialisé, où l'on a évalué ma dépendance à la nicotine. J'ai ensuite pris des substituts nicotiniques et j'ai aussi bénéficié d'un soutien psychologique parce qu'on est aussi très dépendant dans sa tête. Cela fait à présent six mois que j'ai arrêté. Je pense toujours à la cigarette, j'en rêve même, mais je n'y toucherai plus.